lundi 12 janvier 2015

D'Olympie à... Olympie !

Ou comment un voyage non organisé peut nous faire perdre du temps... mais aussi donner un peu de piment à nos séjours !

En arrivant un peu plus tôt que prévu à Olympie, nous nous sommes dits qu'il était possible de dormir dans un village de montagne pour nous rapprocher de notre prochaine destination, les gorges du Loussios.

Après une replongée dans le mythe des JO, le timing semble parfait : le soleil va se coucher dans 1h max et il faut, à vue de nez, une petite heure pour atteindre la ville-étape souhaitée, Andritsena.

Tout semble donc sous contrôle d'autant plus qu'on a aperçu un panneau routier indiquant cette destination un peu avant notre arrivée sur Olympie.

Alors, autant l'arrivée à Olympie est super bien fléchée, autant sa sortie est plus compliquée si on ne souhaite pas se diriger vers Athènes... Du coup, on ne prend malheureusement pas la route aperçue quelques heures plus tôt. Cependant, on ne fait pas demi-tour, on se dit que :
  1. La route est à peu près dans la bonne orientation
  2. A un moment donné, il y aura bien un panneau indiquant Andritsena
  3. Au pire, on dormira dans une ville juste avant
Après 30 minutes de route dans les montagnes, voici le constat :
  1. Nous sommes bien dans la bonne direction ... mais sur une route parallèle qui mène tout droit vers les gorges du Loussios et il doit y avoir encore 1h30 de route !
  2. Aucun panneau pour Andritsena et en plus les destinations sont souvent écrites en grec.
  3. 4-5 villages traversés et 0 hôtel ou chambre d'hôtes !
A nouveau, nous décidons de poursuivre le chemin car, sur la carte, une route permet en théorie de rejoindre l'axe principal Olympie - Andritsena... et notre choix semble être le bon puisque 10 minutes plus tard, un panneau indique enfin la destination souhaitée.

On prend alors une toute petite route de montagne. 10 min plus tard, on tombe sur un croisement dans un village : que des panneaux en grec, rien n'est indiqué, on décide de prendre la direction principale.
Bonne pioche, 10 min plus tard on retombe sur un axe plus important où Andritsena est indiqué à une vingtaine de kilomètres. Bon, la route reste très authentique puisqu'on croise des chèvres sur la route.


Les panneaux nous orientent à nouveau vers une voie secondaire... et après 10 minutes de route ardue (beaucoup d'épingles), on tombe sur une fourche sans panneau. A gauche, une chaussée goudronnée assez étroite, à droite un chemin de terre.

Pendant ce temps là, la nuit commence à tomber et aucun hôtel en vue malgré les nombreux villages traversés !

Banco pour la voie de gauche... mais peu à peu la végétation reprend le dessus sur le bitume et les hautes herbes masquent de plus en plus la visibilité d'une route qui rétrécit inexorablement.

Au bout de 500 mètres, il n'y a la place que pour un seul véhicule ! Là, on est obligé de continuer car le demi-tour est impossible : à gauche le ravin, à droite la montagne. On poursuit donc l'aventure... et là nouvelle surprise, le goudron se transforme en terre et cailloux !

C'est clair maintenant, si on croise une personne louche dans cet endroit totalement isolé ou si un gros 4x4 aux vitres fumées débarque derrière nous, on peut se faire du souci !

Ouf, un peu plus loin il y a un dégagement nous permettant de faire demi-tour. Olympie, ce n'est finalement pas si mal que cela pour dormir !

En revenant sur nos pas, nous prenons un chemin plus court (et indiqué) vers Olympie. Nous débarquons exténués à Olympie... il ne reste plus qu'à choisir l'hôtel.
On a l'embarras du choix et nous optons pour l'hôtel Pelops. Ce sera le meilleur choix de cette maudite soirée ! Accueil chaleureux en français et très belle chambre pour un prix raisonnable.

Pour la petite histoire, le lendemain, nous reprendrons le même chemin du début et, si nous n'avions pas tourné vers Andritsena, nous aurions trouvé une ville avec des hôtels 30 min plus tard... gloups...

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